- cœcum
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⇒CÆCUM, CŒCUM, subst. masc.ANAT. Diverticule du gros intestin situé sous l'abouchement de l'intestin grêle. Le cul-de-sac ou cœcum par lequel débute le gros intestin (H. CAMEFORT, A. GAMA, Sc. nat., 1960, p. 115).— P. compar. :• ... on s'aperçut que la salle n'avait pas d'issue et qu'on avait abouti à une sorte de cæcum.T. GAUTIER, Le Roman de la momie, 1858, p. 169.Prononc. et Orth. :[
]. Pour la prononc. [s] de c initial, cf. caecal. Le caractère fermé de [e] est confirmé expressément par MART. Comment prononce 1913, p. 75 (p. oppos. au caractère « moyen » du e corresp. de œsophage, œdème, œcuménique, ad vitam æternam). Si Ac. 1878 admet cœcum et cæcum, Ac. 1935 n'accueille plus que cæcum. Étymol. et Hist. 1538 (J. CANAPPE, Le Guidon en françois de Guy de Chauliac, f° 38, dans SIGURS, p. 268. Empr. au lat. caecum intestinum (CELSE, 4, 1 dans TLL, s.v. caecus, 43, 19) littéralement « intestin aveugle », cette partie du gros intestin étant fermée à la base. Fréq. abs. littér. Cæcum : 173. Cœcum : 60.
DÉR. Cæcal, ale(s), aux,(ale, ales) adj. Qui a rapport au cæcum. L'appendice caecal. Fistules caecales (C. BERNARD, Cahier de notes, 1860, p. 44). — [sekal]. La lettre c se prononce [s] devant les ligatures æ et œ (diphtongues lat. et gr.) : ,,cæcal, cœliaque, cœnologue`` (KAMM. 1964). — 1res attest. 1654 (T. GELÉE, L'anatomie françoise en forme d'abrégé dans QUEM.), 1690 [veine] caecale (FUR.); dér. du rad. de caecum, suff. -al. — Fréq. abs. littér. : 5.BBG. — SIGURS 1963/64, p. 54, 268.
Encyclopédie Universelle. 2012.